Si l’Afrique du Sud (hommes) et la Grande-Bretagne (femmes) se sont de nouveau imposées à Edmonton, l’Allemagne a de son côté fait chuter deux équipes majeures du circuit mondial. (Crédit photo : World Rugby)

Tournoi masculin

Jour 1

Le tournoi a commencé fort avec une première confrontation dans la Poule C entre l’Irlande et l’Allemagne. Si les équipes ont offert un véritable chassé-croisé aux spectateurs, ce sont pourtant les Allemands qui menaient 17-12 à la sirène et qui ont été à deux doigts de créer la première surprise de la compétition. Heureusement pour les Irlandais, un ultime essai de Niall Comerford, transformé par Billy Dardis, est venu les sauver de cette déconvenue. La Grande-Bretagne s’est imposée de son côté sans forcer 48-0 face à la Jamaïque pour sa première rencontre, grâce notamment à un triplé de la mobylette écossaise Max McFarland. On retrouvait ces mêmes jamaïcains face à l’Irlande lors de leur deuxième sortie. S’ils sont malgré tout parvenus à franchir la ligne en toute fin de rencontre par Oliver Merville, ils ont tout de même chuté lourdement une nouvelle fois 38 à 7. Pas de surprise jamaïcaine donc mais un énorme coup de tonnerre allemand ! Face à une Grande-Bretagne expérimentée, l’Allemagne s’est imposée 19 à 10 dans ce deuxième match de poule, après avoir dominé toute la rencontre, de bonne augure pour la suite du tournoi. D’autant qu’ils ont confirmé par la suite en écrasant la Jamaïque 55 à 5. Qualification assurée. Les Britanniques ont eux sauvé les meubles en tenant l’Irlande en échec 12-12, s’adjugeant ainsi la troisième place et un billet pour les quarts de finale. 

Dans la Poule B, les favoris ont confirmé d’entrée puisque les États-Unis et le Kenya se sont imposés respectivement 29-17 face à l’Espagne et 38-7 face au Chili. À noter notamment le joli triplé de Kevon Williams, l’un des hommes du tournoi côté américain. Deuxième round à l’identique, les États-Unis ont balayé le Chili 33 à 5, tandis que le Kenya l’a emporté 26-12 contre l’Espagne. Les Espagnols qui ont réagit de la meilleure des manières face au Chili 40 à 19, mais cela a été trop juste pour rejoindre les quarts de finale. Les quarts, le Kenya et les États-Unis y étaient déjà, mais ce sont finalement les Américains qui s’y sont pointés en tête d’affiche, après un succès étriqué face aux Kenyans, grâce à un essai sur la sirène signé Martin Iosefo.

En ce qui concerne la Poule A, le Canada a joué avec le feu à domicile face une équipe d’Hong Kong accrocheuse, mais a terminé par l’emporter 21 à 12. Moins d’inquiétude en revanche pour les Sud-Africains qui n’ont pas réellement dû forcer face au Mexique 56 à 0. Les Canadiens les ont imité peu de temps après, puisqu’ils se sont imposés 47 à 0, emmenés par trois essais de Thomas Isherwood. S’ils ont su rivaliser dans leur première rencontre, les Hongkongais ont dû cette fois-ci lâcher prise face à l’Afrique du Sud, bien trop rapide pour eux, 43 à 7. Relâchement de courte durée puisque Hong Kong a signé peu de temps après la victoire la plus large du tournoi face au Mexique : 70 à 0 ! 10 essais inscrits en 14 minutes…Dont un triplé de Max Denmark et un quadruplé de Liam Herbert ! Une victoire synonyme dans le même temps de qualification pour les phases finales. Dans le match pour la première place, l’Afrique du Sud a disposé du Canada sans forcer 49 à 0. Trois essais pour Muller du Plessis. 

Jour 2

On ne pouvait pas mieux commencer cette deuxième journée que par un choc entre les États-Unis et la Grande-Bretagne. Des Britanniques qui étaient piqués au vif par leur troisième place obtenue en poule. Portés par un nouveau Max McFarland intenable, auteur de son deuxième triplé du tournoi, ils ont su faire preuve de pragmatisme pour l’emporter d’une courte tête 21-19 sur les Américains, pourtant favoris. Une belle réaction de la part de la Grande-Bretagne qui allait retrouver quelques heures plus tard le Canada en demi-finales. Des Canadiens qui se sont également imposés dans un match extrêmement serré face à l’Irlande (14-12), suite à un essai sur le gong de Josiah Morra. Défaits en quarts à Vancouver, ils se sont donnés le droit de disputer cette fois-ci une demie à domicile. L’autre demi-finale allait elle voir s’opposer le Kenya, qui n’a laissé aucune chance à l’Allemagne (victoire 24-17), et les champions de la semaine précédente, les Sud-Africains, bourreaux d’Hong Kong, 46 à 0.

Première demie entre la Grande-Bretagne et le Canada donc, et score pris les Britanniques d’entrée grâce à Ross Mcann. Si les Canadiens ont su répondre avec Andrew Coe, ils n’ont malheureusement pas pu éviter les trois réalisations adverses suivantes (Luke Treharne, Robbie Fergusson et Tom Bowen). Brenning Prevost est venu réduire le score en fin de rencontre, mais cela n’a pas suffi pour rejoindre la finale. Une finale dans laquelle nos voisins Britanniques allaient devoir se confronter à l’Afrique du Sud, faciles vainqueurs du Kenya. Prenant très vite la tête grâce à Muller du Plessis et un doublé de Siviwe Soyizwapi, les Sud-Africains ont su prendre le match par le bon bout pour mener 19 à 7 à la mi-temps. Un succès parachevé par deux nouveaux essais dans le second acte (Muller du Plessis et Ronald Brown) pour une victoire 33 à 7.

Méconnaissables dans cette deuxième journée, les Britanniques ont continué leur progression fulgurante en finale. En inscrivant le premier essai par Robbie Fergusson, ils se sont permis d’y croire. Mais à l’image de la demie, l’Afrique du Sud a répondu par ces hommes forts. Muller du Plessis a franchi par deux fois avant la pause, imité peu de temps après par Siviwe Soyizwapi, portant la marque à 24-7 alors qu’il ne restait que 4 minutes à jouer. Le temps qu’il faudra à Tom Bowen pour aller réduire le score, mais pas assez pour empêcher un nouveau succès sud-africain. Deux victoires en deux tournois, l’Afrique du Sud fut désignée championne des World Rugby Sevens Series 2021 !

On notera par ailleurs le nouveau succès retentissant de l’Allemagne dans le match pour la cinquième place, 24 à 19 face aux États-Unis. Un tournoi dont les Allemands se souviendront…

PosÉquipeJVDNPMPE+/-Pts
166002512422720
26321125863918
364201421004216
46330108128-2014
56420153846912
66420138815710
76240115145-308
86231959056
9532013886524
10514070187-1173
11514047220-1732
12505010241-2311

Tournoi féminin

Jour 1

Première surprise au Commonwealth Stadium en ouverture puisque les Canadiennes ont accroché les Américaines d’entrée 26-26 devant leur public, malgré un triplé de Summer Harris-Jones pour les États-Unis. Si la Grande-Bretagne a de son côté remporté sa première rencontre haut la main face au Mexique (43-0), elle a par ailleurs elle aussi subie la furie canadienne qui l’a également tenue en échec 7-7. Le Canada et la Grande-Bretagne ont ainsi terminé la journée invaincus, après deux ultimes succès face au Mexique (40-12) et aux États-Unis (29-19). Des Américains qui ont finit troisièmes grâce à leur seul succès de la journée, face au Mexique 37-0.

Jour 2

Deuxième journée et le temps des demi-finales dans ce Fast-Four. Sans surprise, la Grande-Bretagne a balayé le Mexique 55 à 5, deux doublés notamment pour Heather Cowell et Jasmine Joyce. Nouvelle confrontation pour le Canada face aux États-Unis dans l’autre demie, mais cela fut très mal parti dès le départ pour les Canadiennes, menées 12 à 0 à la mi-temps suite à deux essais signés Steph Rovett et Jaz Gray. Un, puis deux, puis trois, Jaz Gray s’est régalée dans cette partie et est venue éteindre le public canadien. Deux essais d’Olivia Apps et d’Asia Hogan-Rochester ont été par la suite trop justes pour venir contrer cette équipe américaine revancharde, qui s’est envolée pour la finale, comme la semaine passée. 

Même finale et…même schéma. Emmenée une nouvelle fois par une Jasmine Joyce fulgurante qui a inscrit un nouveau triplé, la Grande-Bretagne s’est imposée 22 à 5 face à des Américaines dépassées. Double-victoire et donc le titre remporté logiquement par les Britanniques !

PosÉquipeJVDNPMPE+/-
1540115136115
252211098920
352121487276
4505022233-211