Place à la fête avec le Hong Kong Sevens de retour ce week-end ! Nouvelle enceinte au programme, mais toujours la même attente pour ce tournoi historique (Crédit photo : World Rugby).

La dernière tournée qualificative démarre ce vendredi avec le légendaire Hong Kong Sevens, plus vieux tournoi du circuit ayant émergé en 1976. Un événement toujours aussi attendu par les athlètes pour son lieu inédit et son ambiance électrique même si le tournoi fera peau neuve cette année. En effet, l’édition 2025 se tiendra désormais au Kai Tak Sports Park, un nouveau stade ultramoderne qui viendra succéder au Hong Kong Stadium, ayant été mis hors service. Toit rétractable, 50 000 places, cette enceinte promet un spectacle endiablé ! D’autant que le « South Stand », la fameuse tribune déjantée du Hong Kong Sevens, sera bien évidemment remise en place pour l’occasion. »

Côté sportif, on approche un peu plus du terme de cette saison avec seulement deux dernières chances d’accéder à Los Angeles (3-4 mai) : le tournoi d’Hong Kong (28-30 mars), puis celui de Singapour (5-6 avril). Troisièmes du classement avec 26 points d’avance sur la zone des barragistes, les Bleues ne sont pas en danger aujourd’hui. Mais les joueuses de Romain Huet ont vécu une sérieuse déconvenue à Vancouver en enregistrant leur plus mauvais résultat cette saison (neuvième place). L’heure est donc à la reprise de confiance en soi, d’autant qu’elles retrouveront dans la poule B deux équipes qui les avaient vaincues au Canada : la Grande-Bretagne et les Fidji. Pour autant, le sélectionneur de France 7 Féminin mise aujourd’hui sur l’apprentissage et lancera pour cette cinquième étape quatre nouvelles joueuses qui découvriront le circuit mondial. Océane Buisson, pépite de France 7 Militaire, championne du Challenge Sevens Féminin l’été dernier, Flavie Laine la Blagnacaise, Charlie Gauyat, jeune joueuse de l’AS Bayonnaise et Romane Ménager, star du XV de France Féminin, mais aussi championne du monde universitaire à 7 en 2018.

Vainqueures à Vancouver, les Black Ferns Sevens ont relevé la tête après être tombées en Australie. Les Néo-Zélandaises détiennent la première place du circuit d’une main ferme et ne voudront pas la lâcher jusqu’à la fin ! Mais des Brésiliennes en pleine montée en puissance et ayant obtenu leur meilleur classement lors de la dernière étape (sixièmes) tenteront de leur mener la vie dure dans la Poule A. Tout comme les Américaines, aujourd’hui quatrièmes, qui aimeraient bien monter sur le podium. Les États-Unis compteront notamment deux retours importants avec Nia Toliver et la médaillée de bronze aux derniers Jeux Olympiques Samantha Sullivan. Dans une mauvaise posture, la Chine espère de son côté se qualifier et engranger des points pour se sauver des barrages.

Privées de leur facteur X lors du dernier tournoi, Maddison Levi, les Australiennes ont tout de même obtenu la troisième place. Mais avec le retour de la meilleure marqueuse de la saison (30 essais) à Hong Kong, les Aussies seront en mission pour décrocher leur troisième victoire sur les HSBC SVNS Series 2024-2025 . Même s’il faudra cette fois-ci se passer de Charlotte Caslick, ayant basculé à XV en cette année de Coupe du monde féminine. Cinquièmes à Vancouver, les Japonaises confirment doucement leur place dans le Top 8 et mèneront une bataille acharnée face au Canada dans cette Poule C qui n’est qu’à quelques unités au classement général. En grande difficulté, l’Espagne tentera de limiter la casse de son côté, même si les barrages apparaissent aujourd’hui comme inévitables pour cette équipe.

Chez les garçons, les Français ont vu le top 4 s’éloigner après la huitième place obtenue à Vancouver. Mais les Tricolores possèdent 29 points d’avance sur la zone de barragistes et devraient être eux aussi hors de danger. L’objectif est donc désormais de travailler pour les Bleus en vue de Los Angeles et en espérant un faux pas du quatuor de tête pour décrocher pourquoi pas une place miraculeuse sur le podium. L’expérience des champions olympiques Andy Timo et Antoine Zeghdar ne sera d’ailleurs pas négligeable puisque les deux joueurs seront de retour auprès de leurs coéquipiers. Débuts sur le circuit cette saison pour le premier et troisième apparition après Dubaï et Cape Town pour le second. Paul Leraitre revient lui aussi sur la scène internationale après être apparu pour la dernière fois à Singapour en 2024, tandis que Yerim Fall, joueur de l’ASM Clermont-Auvergne passé par l’In Extenso Supersevens, fera ses premiers pas en HSBC SVNS. Les Bleus retrouveront l’Espagne dans la Poule C, seule équipe à avoir disputé l’ensemble des demi-finales cette saison et lancée sur une dynamique spectaculaire ! La Grande-Bretagne pourrait de son côté condamner le Kenya aux barrages en cas de non-qualification de ce dernier à Hong Kong.

Autre duel à suivre, celui entre l’Argentine et les Fidji dans la Poule A. Les Pumas Sevens semblent avoir trouvé leur rythme après s’être imposés lors des deux derniers rendez-vous, mais il ne faudra pas enterrer les Fidjiens qui seront dans leur jardin à Hong Kong. 8 victoires en HSBC SVNS sur le tournoi, c’est-à-dire l’équipe la plus titrée sur cet événement. Un match au sommet donc qui attend ces deux formations dès la phase de poules, d’autant que les Fidjiens pourront s’appuyer sur quelques renforts avec Iowane Teba et Ratu Maisamoa notamment. Plus en difficulté, les États-Unis et l’Irlande s’affronteront pour un duel de bas de classement sans réelle saveur, les deux équipes étant quasiment condamnées aux barrages.

Bis repetita pour l’Afrique du Sud qui se retrouve une nouvelle fois avec la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Si ce format avait souri aux Blitzboks à Vancouver qui avaient fini par sortir en tête de leur poule, la lutte sera encore difficile pour s’extirper de cette poule B. L’expérience de Zain Davids et Dewald Human, de retour dans le groupe, pourrait d’ailleurs compter ce week-end pour aider les Sud-africains à se hisser sur le podium du circuit. L’Uruguay fait office d’invité mystère dans cette poule relevée, mais « Los Teros » ont déjà reservé bien des surprises aux équipes qui les sous-estimaient…

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