Comme si le 7 continuait de le suivre, Terry Bouhraoua s’est retrouvé en plein milieu d’une étape des HSBC World Rugby Sevens Series chez lui, à Séville. Par chance, nos envoyés spéciaux d’All Sevens étaient sur place et ont pu le rencontrer pour le questionner sur sa nouvelle vie. Crédit photo : All Sevens.
Terry, comment se passe ta vie à Séville ?
Ma vie ici est très bonne, je ne vais pas dire le contraire. C’est une vie plus différente, plus facile, et le soleil aide à ce que tout se passe bien. On a aussi une bonne équipe de rugby avec qui on prend du plaisir, donc tous les ingrédients sont réunis pour que la vie ici soit belle.
Tu parles de ton club, le Ciencias Sevilla, quels sont les objectifs de celui-ci ?
Le club va fêter ses 50 ans, c’est donc une année atypique. En ce qui concerne les objectifs sportifs, on est aujourd’hui qualifiés pour les demi-finales de la Coupe du Roi. Et c’est un événement, car l’équipe ne les avait jamais atteintes. Pour ma part, je suis venu ici pour apporter ma pierre à l’édifice, partager mon expérience et gagner des titres !
Quel est aujourd’hui ton regard sur le sevens et cette nouvelle saison encore tronquée par la pandémie ?
C’est déjà top de voir le World Series repartir ! Le rythme et les équipes changent certes, mais c’est toujours mieux que de ne pas jouer ! Et puis, le fait de voir deux étapes en Espagne, je trouve ça bien, car ce sont des villes attrayantes (Malaga et Séville) et j’espère que cela aidera au développement du rugby espagnol qui est encore en plein essor.
Pour parler de l’équipe de France, quelle analyse fais-tu de l’équipe actuelle, toi qui a côtoyé cette sélection pendant tant d’années ?
Je prends vraiment du plaisir à la voir jouer ! Cette équipe est plus jeune mais aussi plus complémentaire et homogène. J’ose donc croire qu’elle a de beaux jours devant elle. Des joueurs apportent notamment des qualités de vitesse très importantes, qui nous ont peut-être manquées ces dernières années. Cumulées aux joueurs d’expérience comme Jo (Laugel), Steph (Parez) ou Paulin (Riva), j’ai envie d’espérer que le mélange de tout ça continuera de faire avancer les choses.