La grande finale du HSBC SVNS Series se tiendra ce week-end à Madrid pour couronner les vainqueurs de cette saison. Sans oublier les barrages d’accession. (Crédit photo : World Rugby)
Le format final est le suivant : les huit équipes des deux tableaux (masculin et féminin) vont s’affronter en deux poules de 4 vendredi 31 mai et samedi 1er juin. À l’issue de celles-ci, les deux premières équipes de chaque poule seront qualifiées pour les demi-finales. Les autres joueront pour la cinquième place. L’équipe qui se hissera en finale et qui la remportera sera la grande gagnante de cette édition 2024.
Poule A : Championne de la saison régulière à Singapour, l’Argentine fait évidemment figure de favorite sur cette finale de Madrid. Mais les Pumas Sevens, à nouveau privés de Marcos Moneta, ont enchaîné les contre-performances depuis le tournoi de Vancouver. Attention donc à la réaction des sud-américains sur cette édition chez leurs cousins latins. L’Australie vient elle en revanche d’enchaîner deux demi-finales et a devancé la France pour la quatrième place du classement général. Des Bleus qui chercheront à prendre leur revanche puisqu’on les retrouvera également dans cette poule A. Pouvant compter sur le retour des cadres comme Paulin Riva et Stephen Parez-Edo Martin, mais également l’apport non-négligeable d’Antoine Dupont, resté sur une victoire d’étape, Jérôme Daret et ses troupes auront à coeur de livrer une belle dernière partie avant les Jeux Olympiques. La Grande-Bretagne complètera ce premier groupe, des Britanniques qui se sont offerts leur place parmi les 8 sur le fil. Un statut d’outsider leur colle ainsi à la peau avant ce week-end.
Poule B : Avec d’étonnantes prestations et quatre podiums réalisés cette saison, l’Irlande a surpris tout le monde sur la planète sevens. Avec l’apport de ses facteurs X Terry Kennedy et Jordan Conroy, mais aussi la présence de dernière minute d’Hugo Keenan, les hommes en Vert pourraient à nouveau jouer les troubles-fêtes lors de cette finale. Mais ils devront sortir d’une poule difficile dans laquelle ils retrouveront notamment la Nouvelle-Zélande, double championne sur les dernières étapes et qui débarque avec de sérieuses intentions en Europe. Des attentes, il y en aura également du côté fidjien. Sixième du classement général, les joueurs du Pacifique espèrent redorer leur blason à l’approche des Jeux Olympiques dont ils sont les doubles tenants du titre. Le retour de Jerry Tuwaï sera notamment à surveiller pour constater, ou non, un changement de mentalité. Enfin les Blitzboks, très irréguliers à nouveau sur la scène internationale tenteront de s’inviter parmi les demi-finalistes, eux qui ne se sont hissés qu’une seule fois dans le dernier carré cette saison.
Poule A : Véritable reine de cette fin de saison avec quatre victoires d’étape, la Nouvelle-Zélande paraît intouchable et sera extrêmement difficile à faire tomber à Madrid. Les Black Ferns Sevens seront les grandes favorites pour le titre dans une poule qu’elles devraient manoeuvrer à leur guise face aux États-Unis, au Canada et à la Grande-Bretagne. Le duel sera en revanche à suivre entre les deux nations nord-américaines qui mèneront un combat acharné pour tenter de décrocher leur billet pour les demi-finales. Avantage tout de même aux Américaines qui y sont parvenues quatre fois cette saison, contre trois pour les Canadiennes. Comme les garçons, la Grande-Bretagne a elle réussi à se qualifier in extremis pour le top 8 lors du tournoi de Singapour. Avec une seule médaille au compteur cette saison, elle devrait être en difficulté face à des nations bien plus régulières.
Poule B : Avec cinq finales disputées sur cette édition du HSBC SVNS, l’Australie sera également la favorite de cette poule B. Mais le duel avec la France offre toujours son gage de satisfaction tant le niveau de jeu est élevé. Avantage Australie lors de la dernière confrontation à Singapour, mais les Françaises seront revanchardes, elles qui rêvent toujours d’un premier titre sur le circuit. L’expérience de Montserrat Amédée, de Shannon Izar et de Lina Guérin de retour, pourrait également aider les Bleues à passer le cap. Attention tout de même à ne pas négliger les Fidjiennes, régulièrement accrocheuses et surtout les Irlandaises qui se sont imposées lors du tournoi de Perth et restent particulièrement imprévisibles.
Madrid, ce sera aussi l’occasion pour certaines équipes de se maintenir, ou d’accéder au HSBC SVNS. À l’occasion des barrages d’accession, les quatre dernières équipes de la saison 2023-2024 et les quatre premières du Challenger Series 2024 ont également été rassemblées en deux poules de 4. À la différence du premier tableau, les équipes ne disputeront qu’un match de play-offs dimanche. Le 1er de la Poule A affrontera le quatrième de la Poule B, et inversement. Tout comme le deuxième de la Poule A affrontera le troisième de la Poule B et inversement. Les vainqueurs des play-offs accéderont au HSBC SVNS Series 2024-2025. Pour les autres, l’aventure s’arrêtera là.
Poule A : À la surprise générale, les États-Unis ont terminé neuvièmes du classement général, devancés par la Grande-Bretagne. Les joueurs de Mike Friday vont donc mettre leur place en jeu sur le circuit à l’occasion du tournoi de Madrid. Ils seront opposés dans la poule A à leurs homologues nord-américains du Canada, bons derniers du circuit et qui avaient déjà échappé de justesse à la relégation l’an dernier. Championne du Challenger, l’Uruguay s’invite à la fête à Madrid, accompagnée par l’Allemagne qui a gagné fièrement sa place lors de l’étape de Munich.
Poule B : L’Espagne sera tête de série dans la Poule B. Interdiction pour les Espagnols de passer à côté à domicile, mais la marche sera haute à gravir. Ils devront face aux physiques des Samoans et des Kényans qui risquent de les défier sur les contacts pour faire exploser le verrou et gâcher la fête au Civitas Metropolitano de Madrid. Invité surprise, le Chili tentera également de créer l’éventuelle surprise en faisant tomber les favoris pour décrocher une place historique sur le circuit.
Poule A : Même format chez les filles avec un duel asiatique à suivre de près entre Chinoises et Japonaises. Si les dernières ont réalisé une performance notable en terminant sixième à Singapour, la Chine a elle survolé le Challenger et pourrait s’inviter très vite parmi l’élite du rugby à 7 mondial. Pour l’Espagne et la Pologne, la tâche sera difficile même si les Espagnoles devraient être poussées par leur public ce qui pourrait les aider à se maintenir sur le circuit.
Poule B : Le Brésil mènera la dernière poule et tentera de se maintenir parmi les équipes permanentes du circuit mondial. Ce sera aussi la mission des Sud-Africaines, qui n’avait acquis cette place que la saison dernière et qui espèrent ne pas faire le chemin inverse. Particulièrement performantes sur le Challenger, l’Argentine et la Belgique chercheront à jouer les troubles-fêtes dans cette poule B pour se placer idéalement pour les play-offs.