World Rugby a dévoilé ce mercredi la future version des Sevens World Series masculin et féminin. Dès décembre 2023, le circuit sera réduit à 7 tournois et 12 équipes avec un système plus attractif de promotion / relégation avec le Challenger Series (crédit photo : World Rugby).

Après un vaste processus de consultation auprès de toutes les parties prenantes, World Rugby a concocté une nouvelle mouture des Sevens World Series. Le Circuit mondial se déroulera désormais en sept manches, dans sept destinations emblématiques dans le monde et sur une période de sept mois. Tous les tournois seront intégralement combinés et paritaires pour les hommes et les femmes. Le nombre d’équipes passera donc de 16 à 12 nations pour le tableau masculin et se calquera sur le modèle olympique ainsi que l’actuel tableau féminin. À l’issue des six premières manches, un ultime tournoi, « la Grande Finale », opposera les huit meilleurs équipes de chaque tableau pour décerner le titre. Les quatre nations, féminines et masculines, les moins bien classées joueront de leur côté un tournoi de barrage face aux quatre meilleures formations, masculines et féminines, du Challenger Series. La première édition de cette nouvelle version des Sevens World Series se déroulera de décembre 2023 à juin 2024. Les pays hôtes et les dates des tournois seront annoncés dans les mois à venir.

Quel est le but de cette nouvelle formule ? Dans son communiqué, World Rugby avance plusieurs raisons :

  • Préserver la santé des joueurs et des joueuses en réduisant le nombre de tournois et donc de matchs dans la saison.
  • Atteindre une parité complète car une autre évolution inédite permettra aux équipes masculines et féminines de bénéficier des mêmes droits de participation avec une augmentation de 70 % de l’investissement de World Rugby.
  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre conformément à la Stratégie Environnementale de World Rugby qui souhaite diminuer de 50% ses GES d’ici 2030.
  • Permettre une meilleure lisibilité de la compétition avec un modèle calqué sur celui des Jeux Olympiques.
  • simplifier la programmation des matchs avec seulement 24 équipes par tournoi au lieu de 28.
  • Séduire et attirer une base de fans plus jeune, plus diversifiée et plus internationale.
  • Générer des revenus plus importants à réinvestir dans le développement des joueurs et des équipes.

On ajoutera de notre côté que cette nouvelle version permettra une meilleure compréhension de l’organisation sportive du 7 mondial par le Grand Public. Elle préservera aussi l’identité des « tournois » de Sevens avec un renforcement de l’attractivité du Circuit car les « batailles » pour le top 8 ainsi que l’accession en Sevens World Series s’annoncent déjà explosives !

Alan Gilpin, Directeur général de World Rugby : « La nouvelle version des Sevens World Series constituera un game-changer pour la croissance mondiale du rugby. Des études ont démontré que le rugby à sept joue un rôle essentiel pour toucher et mobiliser de nouveaux fans de rugby, en particulier dans les nations émergentes et auprès d’un public plus jeune. World Rugby est pleinement engagé dans la croissance à long terme, l’innovation et le succès du rugby à sept en tant que sport olympique à fort impact et à l’avenir prometteur.

Nous avons largement consulté une multitude de partenaires pour arriver à notre objectif commun qui est de rendre le rugby plus adapté et accessible à plus de jeunes, plus souvent, et ce faisant, d’accroître la portée du rugby tout en garantissant que la santé des joueurs est sacro-sainte et en consolidant le succès du rugby à sept dans le programme sportif olympique.

Le fait de passer à une parité totale entre les Series hommes et femmes témoigne non seulement de notre engagement à accélérer le développement du rugby féminin, mais aussi de la reconnaissance des puissantes personnalités qui inspirent une nouvelle génération de fans à travers le monde.

La possibilité pour les équipes des Challenger Series d’accéder au sommet des Sevens World Series est également un développement important, donnant à davantage d’équipes la chance d’atteindre une place au sommet du rugby à sept chaque année. »