Déchaînés, les Palois ont remporté la deuxième étape de l’In Extenso Supersevens au Matmut Stadium de Gerland avant le dernier tournoi qualificatif dans leur antre du Hameau (Crédit photo : Antoine Saillant).

Frustrés la semaine dernière après leur élimination dès les huitièmes de finale par le Racing 92, les Palois n’ont pas réitéré deux fois la même erreur. Ils ont même fait mieux, puisqu’ils sont allés chercher la victoire finale à Lyon à travers un match à suspens face au Monaco Rugby Sevens. La journée commençait parfaitement pour la Section Paloise Béarn Pyrénées Sevens qui dominait l’ASM Sevens (28-17), avant d’infliger une correction aux vainqueurs de la semaine dernière, l’UBB Sevens (56-5). Bien lancés par cette belle victoire, les Palois enchaînaient en écrasant l’Aviron Bayonnais Sevens 45 à 7 en demi-finale. Une domination sans contestation possible (19 essais inscrits en 3 matchs), qui fut pourtant mise à l’épreuve à l’heure de la grande finale. Face à des Monégasques également sûrs de leurs forces malgré une demie compliquée face au Racing 92 (19-5), les Palois furent malmenés dans le premier acte. Ils prenaient le score par un premier essai de la révélation du tournoi, le champion du monde U20 Théo Attissogbé, mais Monaco en marquait également un grâce à Saimone Qeleca, à nouveau omniprésent sur cette compétition.

Les Béarnais reprenaient l’avantage suite à un très bon travail de Grégoire Arfeuil qui libérait Axel Desperes pour la deuxième réalisation (12-5). Mais à la suite d’une multitude de temps de jeu, l’international espagnol Pol Pla repassait Monaco en tête à la pause (12-14). Les Espagnols étaient à nouveau à la fête après la mi-temps. Manuel Moreno retrouvait Ibai Leconte qui plongeait dans l’en-but pour un troisième essai. Le quatrième ne se fit pas attendre. Qeleca déchirait à nouveau la défense paloise pour servir Leconte qui trouvait finalement la puissance du Sud-Africain Dylan Sage. Mais la résilience des Béarnais allait montrer son vrai visage. La rotation ayant été effectuée, le coaching fut payant puisque le champion olympique fidjien Aminiasi Tuimaba trouvait par deux fois la marque en trois minutes, pour ramener les deux formations à 26-26. Le temps réglementaire dépassé, la dernière possession paloise allait au bout. L’international tricolore Thomas Carol libérait son équipe après une attente interminable 31 à 26. Première victoire d’étape pour Pau et qualification pour la finale pour les joueurs de Geoffrey Lanne-Petit qui recevront au Hameau la semaine prochaine. 

Le vaillant capitaine Thomas Carol a libéré les siens dans les dernières secondes. (Crédit photo : Antoine Saillant)

Pour Monaco, c’est une deuxième finale perdue en deux semaines, de quoi nourrir des regrets pour Jérémy Aicardi et ses troupes. Le Racing 92 prend de son côté la troisième place en dominant Bayonne 40 à 14. Des Bayonnais surprenants invités de ce dernier carré après avoir dominé Perpignan (22-10) et les Barbarians (22-21). Ils n’ont malheureusement pour eux pas fait le poids face à Pau et au Racing 92 largement supérieurs. Belle surprise également pour le LOU Rugby Sevens qui se classe sixième à domicile, juste derrière les Barbarians. Des Lyonnais qui ne sont pas passés loin contre Monaco en quarts (14-21). Une victoire 31-14 sur le Stade Rochelais Sevens leur permettait finalement de se rattraper pour terminer sur un bilan positif (2 victoires, 1 défaite). Malgré sa victoire étriquée d’entrée face au Stade Français (22-19), l’UBB Sevens ne parvient pas à enchaîner et se classe huitième après une ultime défaite contre les Barbarians (35-21). Déception lyonnaise pour l’ASM Sevens et le Stade Toulousain Sevens, demi-finalistes la semaine passée, qui doivent se contenter respectivement d’une quinzième et onzième place.