Après leur cinquième place à Londres ce dimanche, joueurs et staff de l’équipe de France ont partagé leurs ressentis sur cette saison historique (crédit photo : José Edo).

Jérôme Daret, entraîneur de France 7 :

« C’est toujours une satisfaction sur ce que l’on propose sur le terrain. Mais c’es aussi une grande frustration parce qu’on court toujours après un tournoi et on aimerait bien en accrocher un. Il ne manque pas grand-chose pour passer le quart de finale face aux All Blacks (défaite 19-17 ndlr). On est train de grandir et de fabriquer une belle performance avec de la consistance. Maintenant, il faut qu’on apprenne à vraiment jouer le top niveau.

Je suis très content de rester dans le Top 4 mondial. Quelque part, on gagne notre place pour les Jeux Olympiques en rentrant dans les quatre premiers puisque c’étaient les places qualificatives. On avait à cœur de réaliser ça même si on est pays hôte et qu’on y est de fait. C’est une belle performance, c’est historique car cela n’était jamais arrivé dans l’histoire de l’équipe de France. Mais on ne va pas s’arrêter là. Il nous manque encore la médaille d’or accrochée autour de notre cou. Et puis je crois qu’on a cette frustration qui nous nourrit et cette ambition de continuer à grandir, qui est encore plus présente, et qui va croître, je l’espère, la saison prochaine. »

« On envoie des signaux et on construit dans le temps »

Jonathan Laugel, joueur de France 7 :

« Je suis content de la façon dont on finit le tournoi. On fait une deuxième journée vraiment très performante et au niveau auquel on doit être. J’ai encore le goût amer de la défaite contre la Nouvelle-Zélande comme ce qui s’est passé à Toulouse le week-end dernier. Mais ce n’est pas grave, on envoie des signaux, on construit dans le temps et les battra au bon moment.

On arrive à se dire les choses et à avoir une réaction très rapide d’un jour à l’autre. On a eu une première journée complexe mais on ne s’est pas laissé envahir par ça et derrière on a rapidement repris la main, c’est super. Tout le monde arrive à garder un niveau très constant tout au long du match et cela fait la différence notamment sur le deuxième jour quand tu arrives sur des matchs avec beaucoup de fatigue. On a des mecs qui savent remettre de l’intensité et bien manipuler le ballon donc c’est très positif d’avoir un groupe aussi homogène. »

Propos recueillis par José Edo.