Ce samedi, le rendez-vous était donné à La Rochelle dans la superbe enceinte de Marcel-Deflandre pour la deuxième étape de l’In Extenso Supersevens 2022. Le public a répondu présent dans les travées au même titre que le spectacle sur le terrain. (crédit photos: Ligue National de Rugby)
L’UBB a confirmé et prouvé que son projet portait ses fruits. Les Girondins avaient pourtant hérité une nouvelle fois d’une partie de tableau complexe avec Monaco dès le quart de finale. On a cru pendant 7 minutes à l’exploit tant ils ont dominé leur sujet en première période. Ils menaient les débats au moment d’entamer la deuxième période (10-14) mais c’était sans compter sur l’expérience et la gestion monégasques. Ces derniers ont su faire preuve de patience et de réalisme pour venir à bout de leur adversaire (34-19). Loin d’être anéantis, les Bordelo-Béglais tablaient sur leurs deux premiers matchs solides pour disposer du Racing 92 lors de leur dernier match (26-19), arrachant ainsi la 6ème place de l’étape. S’ils continuent ainsi la semaine prochaine, ils pourraient bien se qualifier pour la finale de novembre et prouver à tous qu’ils font partie de la cour des Grands.
De son côté, l’ASM Sevens s’en est mieux sortie que le week-end précédent. Malgré une défaite logique face à Pau en huitième de finale (34-7), les Auvergnats ont enfin été en mesure de faire étalage de leur talent sur leur second match. Ils ont disposé de la formation montpelliéraine en inscrivant pas moins de 7 essais (41-7). Un résultat de bon augure en vue de la prochaine étape pour un exploit ? En effet, 9 points les séparent de la dernière place qualificative.
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Le coup d’éclat est venu du club de la Capitale. Sixièmes de la dernière étape catalane, les Parisiens ont continué leur montée en puissance entrevue la semaine dernière. Dans un remake de leur précédent quart de finale, ils ont cette fois disposé de leurs rivaux du Racing 92 (12-10) pour se hisser en demi-finale. Comme face à l’UBB, malgré une première période très accrochée, l’expérience et le banc de Monaco a fini par faire la différence avec un score plus sévère que ne le laissait entrevoir le match (31-7). Le Stade Français n’a pas baissé les bras pour autant. Opposée aux Barbarians pour décrocher la troisième place, la jeune garde rose a tiré toutes les leçons de ses matchs précédents pour triompher des Baabaas sur le score de 26-17.
De nouveau, la finale opposait Pau à Monaco. Auteurs respectivement d’un parcours sérieux, les effectifs palois et monégasques étaient prêts à en découdre. L’enjeu pour Monaco, outre la qualification, était sans doute de faire oublier une deuxième période en demi-teinte samedi dernier à Perpignan (4 essais encaissés en 7 minutes). Mission accomplie à La Rochelle. Les hommes de Jérémy Aicardi ont étouffé les Béarnais pour décrocher, comme l’année précédente, la victoire à Marcel-Deflandre (26-12) et leur ticket pour l’étape finale.
Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir si une autre équipe viendra mettre fin à l’hégémonie des deux formations et qui seront les six autres qualifiés pour la grande finale, le 19 novembre à Paris La Défense Arena.