Après deux semaines dans les Landes, France 7 Masculin a pris la direction de Toulouse pour l’avant-dernier tournoi de la saison. William Iraguha revient sur cette préparation et se projette sur le très attendu France Sevens (crédit photo : World Rugby).

William, comment s’est passée la préparation à Capbreton ?

William Iraguha : Le bilan est plutôt positif. On a continué de travailler la maîtrise du tempo, les changements de rythme et le fait de gagner les collisions pour avancer dans les duels. On savait qu’on allait vraiment monter en puissance tout au long de ces deux semaines et c’était top de terminer en opposition avec une autre équipe avant d’entrer dans la compétition avec la grosse poule qui nous attend (Fidji, Afrique du sud, États-Unis Ndlr).

Vous avez affronté le Japon à deux reprises, qu’est-ce qui en est ressorti ?

WI : Franchement, même si c’est un peu compliqué pour eux cette année, on a beaucoup de respect pour les Japonais car ils sont capables de mettre les grosses équipes en difficulté. L’avant-dernière fois qu’on les a joué, on avait d’ailleurs eu très très chaud donc il faut toujours se méfier. C’était bien de travailler comme ça avec eux et je pense qu’on a répondu présent.

Après la septième place à Singapour, comment sens-tu le groupe à deux étapes de la fin de saison ?

WI : C’est vrai qu’on était sortis déçus du dernier tournoi car on sait ce qu’on vaut maintenant. Finir septièmes, ce n’est pas du tout là où on veut être donc on avait de la frustration. Mais là, on sera chez nous et même si aucune place n’est acquise, je sens que tout le monde a hâte d’être à Toulouse. On a tous faim et on veut tout donner à domicile.

Jouer devant votre public est particulier, ce sera peut-être aussi le dernier rendez-vous international en France avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, vous l’avez dans un coin de la tête ?

WI : Franchement, je pense que c’est le tournoi que nous attendons le plus. On sait que notre famille sera là et à sept, tu n’as pas tout le temps la chance de jouer devant tes proches donc rien que ça, cela change énormément. Donc oui, c’est exactement ça et puis sur le plan comptable, il y a toujours cet objectif de remporter un tournoi.

Et d’aller chercher également un podium sur les World Series ?

WI : On veut vraiment gagner un tournoi, c’est l’objectif numéro un. Mais en même temps, on est quatrièmes à huit points des Fidji qui sont dans notre poule. Donc si on arrive à les sortir, finir premier et gagner un tournoi, forcément, on pensera au podium mondial. En plus, ça serait une première pour l’équipe de France et quelque chose d’énorme pour ce groupe qui le mérite. On travaille dur pour ça et je ne vois pas pourquoi on n’y arriverait pas.